La Corée et l’Estonie ont connu des hausses de plus de 10 %. Le Brésil, la Chine, l’Indonésie et la Russie ont tous connu des hausses à deux chiffres au cours de l’année précédant janvier 2011, tandis qu’en Afrique du Sud, l’inflation alimentaire a été relativement modeste (3,3 %). L’inflation alimentaire s’est également accélérée au second semestre 2010 dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Dans les pays de l’OCDE à revenu élevé, la hausse des prix alimentaires a contribué à l’inflation, mais assez faiblement, à hauteur d’environ 0,5 point de pourcentage. Toutefois, elle a eu davantage d’impact (plus de 1,5 point de pourcentage) sur l’inflation en Estonie, en Turquie, en Hongrie et en Corée. Le contraste avec l’année précédant janvier 2010 est frappant : les prix alimentaires avaient alors baissé, atténuant l’inflation. Dans la zone OCDE, la contribution de l’inflation alimentaire à l’inflation générale demeure faible, l’une des raisons étant la faible part des dépenses alimentaires dans le budget global des ménages.
Voir les travaux de l'OCDE sur les prix alimentaires
Voir aussi la direction des Échanges et de l'Agriculture : www.oecd.org/tad-fr
©L'Observateur de l'OCDE n°285, T2 2011
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