Dans les tests PISA, par exemple, les Coréennes de 15 ans obtiennent de meilleurs résultats que les garçons en compréhension de l’écrit. Dans la classe d’âge 25-34 ans, 72 % des femmes sont diplômées du supérieur, contre 64 % des hommes. L’écart hommes-femmes pour les doctorants s’est aussi réduit grâce aux politiques de développement du capital humain et des activités sociales des femmes. En 2011, les femmes représentaient 32 % des titulaires de doctorat, contre 34 % en 2013, et 36 % en 2015. Par ailleurs, 63 % des jeunes Coréennes déclarent avoir un niveau d’études supérieur à celui de leurs parents, ce qui signale une amélioration du niveau d’éducation d’une génération à l’autre.
En dépit de ces résultats impressionnants, la situation des femmes sur le marché du travail reste difficile, et l’écart de salaire hommes-femmes en Corée demeure l’un des plus élevés de la zone OCDE, à 36,6 %. Il s’agit donc d’un véritable défi à relever pour les pouvoirs publics à l’avenir.
Voir « Corée : des politiques d’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle pour une croissance durable », L’Annuel de l'OCDE 2015, http://www.oecd.org/fr/forum/annuel-ocde/coreedespolitiquesdequilibreentreviefamilialeetvieprofessionnellepourunecroissancedurable.htm
Voir http://www.oecd.org/fr/parite/ et www.oecd.org/pisa
©OECD Observer No 307 Q3 2016
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